Le Service Départemental de Démoustication, dans sa lutte contre le moustique aedes aegypti, mène une campagne d’action contre la dengue durant la période de la Toussaint. Effectivement, durant cette période, ce moustique profite du manque de vigilance et de l’insoucience de l’homme pour proliférer dans les réceptacles d’eau de pluie qui peuvent se constituer dans les pots à bougie et autres déchets laissés au cimetière.

Voici donc quelques conseils pratiques émanant du Service Départemental de Démoustication pour lutter éfficacement contre ce fléau car en éléminant le moustique, on élimine la dengue.

Pour éviter la reproduction du moustique :

  • Utiliser du sable mouillé dans les vases à fleurs
  • Retourner au cimetière ramasser les pots à bougies et autres déchets pouvant servir de réceptacle d’eau de pluie.

Autres actions que vous devez mener pour lutter lutte contre le moustique aedes aegypti :

  • JETER les objets inutiles dans les poubelles ou décharges.
  • RANGER à l’abri de la pluie et hors eau tout objet utile qui peut devenir une réserve d’eau involontaire (récipients, vieux pneus, arrosoirs, bâches plastiques…)
  • PROTEGER des moustiques, avec une toile moustiquaire les objets utiles (réserve d’eau pour l’arrosage, évents de fosses septiques, fûts,citernes…)
  • SURVEILLER ce que l’ont peut ni ranger, ni protéger; Il convient de contrôler régulièrement l’absence de larve
  • NETTOYER et réparer si besoin est les goutières…
  • CHANGER L’EAU au moins une fois par semaine dans les abreuvoirs, les boutures, Et même à la maison, utilisez du sable mouillé pour vos coupelles et vases à fleurs !

Plaquette du SDD au fomat PDF :

Plaquette du Service Départemental de Démoustication

Pollution des criques

Le 20 avril dernier, L’agence Régionale de Santé (ARS) procédait aux analyses périodiques (tous les 6 mois) des eaux de baignade a la crique Patate, et comparativement aux analyses précédentes datées du 06 octobre 2009, on constate une nette différence de résultat.

Précédemment, les résultats d’analyses qualifiaient les eaux de baignade de qualité moyenne alors que les derniers résultats montrent que les eaux sont actuellement de mauvaise qualité comme le montre le tableau ci-dessous :

Analyses bactériologiques Précédemment Actuellement
Coliformes totaux 800 > 10000
Escherichia Coli 61 5700
Streptocoques fécaux <15 15

Considérant les résultats non-conformes des récentes analyses et la nécessité de garantir la salubrité des baignades, Monsieur le Maire de la Commune de Montsinéry-Tonnégrande a immédiatement pris un arrêté pour interdire la baignade au lieu-dit crique patate (Arrêté relatif à l’interdiction de baignade N°2010-07-PM)

La pollution exécutive à été identifiée principalement par des ordures qu’entreposent les usagers sur le site, notamment les couches des nourrissons, qui, détrempées par les précipitations qu’on connaît actuellement dans le pays et le ruissellement des eaux de pluie entraînent les bactéries que contiennent les matières fécales des couches directement dans les eaux de la crique et on à même retrouver des couches directement dans l’eau de la crique.

Il est bon de rappeler aux usagers de garder un certain civisme et qu’il est utile, pour préserver les lieux dans un état de propreté, de venir sur les sites de détente avec des sacs poubelles et de repartir avec les ordures afin de les jeter dans les bacs poubelles prévus à cet effet. On voit encore trop souvent le non respect de l’environnement.

Pour en savoir plus sur ces petites bêtes :
Le coliforme est une entérobactérie fermentant le lactose à 30°C avec production de gaz. La norme ISO 4831 de 1991 précise que la fermentation du lactose avec production de gaz doit être recherchée dans un milieu nutritif spécifique additionné de sels biliaires et de vert brillant.

Coliformes totaux :

Parmi les coliformes totaux (à 30°C), on distingue les coliformes thermotolérants (fécaux) qui fermentent le lactose à 44 °C.
Les coliformes sont recherchés dans les aliments car ils sont de bons marqueurs de l’hygiène des manipulations de ces aliments. Ils sont d’origine fécale on les retrouve donc dans les eaux usées et le sol. Les coliformes étant des bactéries vivant dans les intestins d’animaux ou humains, leur présence dans l’eau indique une pollution fécale. Ce sont donc des organismes indicateurs de la qualité de l’eau.

Ils ne provoquent pas d’intoxication sauf Escherichia coli O157:H7. Selon les auteurs de la norme AFNOR NFV 08-017, sont aussi considérés comme coliforme fécaux: Enterobacter et Citrobacter.

Escherichia coli :

Également appelé colibacille ou E. coli, est une bactérie intestinale des mammifères très commune chez l’être humain. Découverte en 1885 par Théodore Escherich, dans des selles de nourrissons, c’est un coliforme fécal généralement commensal. Cependant, certaines souches d’E. coli peuvent être pathogènes entraînant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou septicémies.

Escherichia col

Streptocoques fécaux :

Ce sont des hôtes normaux de l’intestin de l’homme et des animaux à sang chaud. Ce groupe n’est généralement pas considéré comme pathogène. Les streptocoques fécaux appartiennent à un groupe de streptocoques qui ne sont pas tous d’origine fécale (groupe D). Toutefois, leur recherche associée à celle des coliformes fécaux constitue un bon indice de contamination fécale.

Ils témoignent d’une contamination d’origine fécale ancienne tandis que les coliformes fécaux témoignent d’une contamination d’origine fécale récente.

Streptocoques

Risques pour la santé :

La présence d’E. coli dans l’eau potable signifie que celle-ci a été contaminée par des matières fécales pouvant contenir des micro-organismes pathogènes, comme des bactéries, des virus ou des parasites.

Les conséquences d’une exposition à des bactéries, des virus et des parasites pathogènes présents dans l’eau peuvent varier.

Les symptômes les plus courants sont les suivants : nausée, vomissements et diarrhée.

Les enfants en bas âge, les personnes âgées, ainsi que les personnes dont le système immunitaire est affaibli, peuvent avoir des symptômes plus graves. Dans les cas extrêmes, certains pathogènes peuvent infecter les poumons, la peau, les yeux, le système nerveux, les reins, ou encore le foie, et les effets peuvent être plus graves, chroniques, voire mortels.

Références :